La question
Ne se pose pas
Il y a trop de vent

Errands of a french software developer in Melbourne, Australia

Windy Welly

04 April 2012

Il pleut. Il vente. Bref, la fête est finie.

Hier soir, je suis rentré un peu claqué. 3h de réunion compliquée sur un projet pas payé (voir plus bas), sans avoir mangé. Puis quand je suis sorti, le beau soleil matinal s’était transformé en pluie et vent. Comme j’avais eu la bonne idée de laisser mon sweat dans la voiture de Marie (mon hôte), bonjour la frustration. J’avais une visite d’appartement assez loin du centre-ville, je n’ai pas eu le courage d’y aller.

Ce matin, réveil pluvieux et venteux, mais avec nettement plus d’énergie disponible. Donc, pantalon chaud, coupe-vent, et dré dan’l’pentu. Puis, in the bus, once again !

Je circule actuellement entre Miramar et le CBD (Central Business District, centre-ville quoi). La routine est en train de se mettre en place. Recherche d’annonces d’appartements le matin depuis la maison de Marie, Michael et Zoé. Téléphone, SMS, prises de rendez-vous.

Puis je file en ville, dans les locaux d’Enspiral. Là, j’ai un rendez-vous informel avec un développeur qui bosse sur un soft d’aide à la prise de décision dans des structures du type des manifestations Occupy Wall Street, grêves générales, etc. Mais c’est avant tout un outil pour Enspiral.

Quelques précisions supplémentaires au post précédent.

Enspiral s’appuie sur une direction non hiérarchique et on cherche donc à faire avancer la boîte ensemble, alors que plusieurs personnes sont aux 4 coins du monde. On veut à la fois avoir l’avis de tout un chacun et limiter l’inertie qui est habituellement associée à ces structures non hiérarchiques.

Bref, tout un programme. Et je n’en ai pas vu grand chose. Sur ce projet, je vais a priori intervenir sur l’interface utilisateur. C’est un job qui n’est pas rémunéré, qui fait donc partie de ces projets à but social dans lequel on a le temps et l’argent d’intervenir parce qu’on est suffisemment bien payés à côté.

Mais, pour l’instant, je ne suis pas payé.

???

Pas de soucis. En parallèle de ça, sans doute cet après-midi, je vais rencontrer le comptable et l’avocat de la boite. Son fonctionnement est un peu particulier, ma situation aussi. Donc la combinaison des deux donne des perspectives pas simples.

J’ai le choix d’être soit contractor, c’est à dire à mon compte, soit employee, c’est à dire employé (promis, j’arrête les traductions pourries après ça). Pour un Kiwi, la différence principale se trouve au niveau du paiement des taxes. Immédiatement déduites à la source par Enspiral et reversées à l’Etat ou à la fin de l’année. Bref, comme en France quoi. A ce propos, ne pensez pas au statut employee comme une sécurité. De toutes façons, il n’y a pas de salaire à la fin du mois. Ca ne dépend que de l’activité et des contrats sur lesquels on intervient. Mais la conjoncture est plutôt favorable !

Bref, j’imagine que ça sera plus clair quand j’aurai signé quelque chose et que je commencerai à bosser sur des projets rémunérés.

En tout cas, depuis ce matin le vent s’est calmé.

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