La question
Ne se pose pas
Il y a trop de vent

Errands of a french software developer in Melbourne, Australia

Mes hôtes

06 April 2012

A Auckland, c’est Jonathon qui m’a accueilli à l’aéroport et hébergé pendant 3 nuits. Arrivé à Wellington, je loge chez Marie, Michael et Zoé. Petite présentation de tous ces gens.

Jonathon Avery, c’est un Kiwi. Je ne le connaissais pas. En fait, je ne connaissais personne ici. Strictement personne.

Mon travail (bon, j’ai encore rien signé…), je l’ai trouvé via 5 minutes de Google. Après quelques échanges de mails et 20 minutes de Skype, je savais que je pourrais travailler à Wellington. Et puis, en lisant ça, j’ai compris qu’il fallait foncer. Maintenant, il me fallait m’y rendre depuis Auckland. Sauf qu’Alanna, la RH d’Enspiral m’avait recommandé de contacter Jonathon avant de me ruer vers Wellington.

Jon est en train de monter une société fille d’Enspiral, qu’il a appelé de manière très originale Enspiral Engineering. Il y fait de la conception mécanique. Bref, quand Alanna a vu mon parcours, elle s’est dit qu’on aurait peut-être des trucs à se raconter. Grand bien lui en a pris.

En lieu et place d’entretien d’embauche, j’ai passé 3 jours avec lui, à visiter Auckland, boire des coups avec ses collègues de bureau, passer du temps chez ses parents, ses colocs, sa copine. Bref, une sacrée introduction à la légendaire convivialité des Kiwis. Au final, je sais que je retournerai à Auckland un de ces 4. J’ai des musées à voir, de la campagne environnante à visiter, de la voile à faire dans la baie, et recroiser ce mec.

Marie, Michael et Zoé…

Un couple de français installés à Wellington depuis 15 mois. Ils sont partis avec la petite Zoé, qui avait alors 6 mois. Ils vivent à Miramar, une péninsule à l’Est de Wellington. Sur la langue de terre qui relie la ville à Miramar, il y a tout juste la place de mettre… l’aéroport. Sensations garanties lors du décollage et de l’atterrissage. On part le dos ras à la mer, et on décolle juste au-dessus de l’eau. Pour couronner le tout, les vents de Windy Welly sont proverbiaux. le résultat, c’est un des aéroports les plus impressionnants au monde paraît-il.

Mais je m’égare.

Non contents de venir récupérer un inconnu à l’aéroport à 8h du mat’ un dimanche, ils m’ont incroyablement bien accueillis. Au-delà d’avoir rencontré des gens partageant ma langue natale et rendant service à un ami d’ami loin de la Mère Patrie, j’ai découvert une petite famille adorable, qui me rend un service inquantifiable et continue d’entretenir la legende de la gentillesse néo-zélandaise. Manifestement, ça déteint. Ou alors, c’est les 20 000 bornes / 30h de voyage qui jouent le rôle de filtre à sale caractères !

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