La question
Ne se pose pas
Il y a trop de vent

Errands of a french software developer in Melbourne, Australia

Boost

23 June 2012

La quatrième semaine de mon nouveau boulot vient de se terminer. Bilan de ce premier mois chez Boost.

Il y a Gavin, l’Irlandais. Crâne presque rasé (ou juste chauve ?), franc-parler et prompt consommateur de bières le feraient presque passer pour un hooligan.

Il y a Federico, le Crazy Mexican, développeur Rails installé ici avec sa femme depuis dix-huit mois et bien motivé pour y rester plus longtemps, grâce à la facilité de la vie comparée à sa mère-patrie.

Il y a Ruka, l’assistante d’origine japonaise née à Fidji, a vécu au Canada et un peu au Japon, avant de revenir en Nouvelle-Zélande.

Il y a Nick, le doyen commercial / sculpteur / forgeron, qui doit connaître plus de monde que tout ce petit pays.

Et puis il y a les autres. Encore une bonne poignée d’Anglais, six ou sept Kiwis, dont Nathan, dit l’actionnaire majoritaire et sa soeur Kirstin, une autre quarantenaire caustique et amusante, qui a passé dix-sept ans à Londres et vit seule avec son vélo de route. Enfin je crois.

Encore un inventaire à la Prevert de gens passionants et passionnés.

Boost New Media existe depuis six ans et se spécialise (vous vous en doutiez) dans les applications web. Je bosse aujourd’hui pour un produit complexe, une (plusieurs, en fait) interface de recherche à la conséquente base de données de la Bibliothèque Nationale de Nouvelle-Zélande. Intéressant et techniquement excitant. En ce moment, j’en prend plein la figure chaque jour. Non, je ne me fait pas passer de savon, c’est juste que la quantité de nouvelles informations que je reçois est assez conséquente. L’assimilation me laisse parfois sur les rotules, mais c’est la contrepartie de vouloir quelque chose de pas trop routinier j’imagine.

J’ai eu confirmation vendredi que j’étais le bienvenu si je voulais poursuivre avec eux à la fin de mon contrat actuel de trois mois, et qu’ils me fileraient les coups de main nécessaires à l’établissement d’un visa plus long à expiration de mon Permis Vacances Travail. Je me tâte toujours quant à rester ou retourner vers Enspiral, mais de ce côté-là, il n’y a pas grand chose de nouveau.

Ces deux derniers weekends ont été assez peu productifs au niveau voyages et sports (météo bien pourrie et attente d’une facture de mon client chinois à Londres, donc le vélo que j’hésitais à m’acheter attendra un peu), mais j’en ai profité pour découvrir quelques bars du coin avec l’équipe de Boost, écrire et faire des photos.

Bon vent à toutes et à tous, profitez-bien de l’été, des shorts et du soleil. Ici, c’est le bon vieil hiver gris et humide.

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