La question
Ne se pose pas
Il y a trop de vent

J’en suis rentré il y a presque un mois, j’y retourne dans trois semaines, mais c’est pas grave. Voici un compte-rendu de ma semaine passée entre Christchurch et Queenstown avec mon pôte Persyl.

Je n’avais pas la motivation de mettre à jour un tas de librairies nécessaires à la rédaction de mes bafouilles depuis la dernière mise à jour de mon système d’exploitation. Depuis que je n’ai plus besoin de ma machine perso pour bien faire mon boulot, celle-ci prend du retard au niveau outils de développement. Faut vraiment que j’unifie tout ça. C’est chose faite (ou presque), les non-informaticiens auront sans doute adoré ce paragraphe. Donc place au spectacle.

Parce que bon, du spectacle, il y en a eu. On a eu un temps de folie pendant toute la semaine, et dans un coin qui se prend 8m de pluie par an, une semaine de grand bleu, c’est carrément rare.

J’ai pris des notes au jour le jour, auxquelles j’ai juste passé un coup de balai. Donc si ça paraît un peu décousu, il faudra pudiquement appeler ça “style carnet de route”.

Premier jour.

Vol Wellington - Christchurch (là où ça a tremblé) sans histoire, à un gamin chialeur près. Christchurch. Son centre ville de conteneurs, très beau. Sérieusement. Les conteneurs ont été sciemment exploités avec goût et talent. Petit indien, café. Temps qui vire au vilain.

En route pour Arthur’s Pass. Il y a comme un air de déjà vu. Découverte du monte-charge de Temple Basin qui accompagne la montée en mode rando. La Grave n’a qu’à bien se tenir en ce qui concerne les équipements roulants conformes niveau sécurité.

Soirée juste après le col. Il fait froid. Normalement le temps est clément demain. Restons calme, ça va bien se passer :-)

Deuxième jour.

Bal de keas au réveil. 5 ou 6 à tourner autour du van. Je me suis même retrouvé avec 1 sur les genoux. Excellent. Rando vers l’Avalanche Peak, puis route sous la pluie vers Greymouth (cette ville, “c’est pas beau, hein?”).

Ravitaillement en bouffe, puis route avec le soleil couchant à la recherche d’un spot de dîner / dodo. Un peu tendu, tous les chemins étants interdits aux vans.

Finalement on mange au fauteuil en mosaïque face à la mer (voir trip précédent), sachant qu’on ne dormira pas là.

Un coup de GPS pour essayer de trouver un coin un peu reculé. Facile. C’est moi qui trouve le spot. C’est dire! Bonne nuit

Troisième jour.

Côte Ouest. Sous le soleil. Comme c’est trop bon ! Mer ventée, ciel bleu sans un nuage, petit dej’ sur la plage, après une nuit à dormir comme des loirs dans un petit chemin isolé.

Rando sur Franz Josef Glacier. Enfin, devant. Ca se couvre. Un autre kea qui fait son show, espérant obtenir un bout de sandwich. Pas de pluie pendant la ballade. Mais on est vernis! Une improbable française en chaussures à talons, qui sent le parfum à 3km, et qui fait des photos avec un iPad. Bizarre.

Ce soir, camping. On avait vraiment besoin d’une douche, on en profite pour réglacer la glacière, regarder un peu de TV kiwi, ou ils parlent du suicide collectif de Jonestown aux USA dans les années 70. Gé-nial.

La route du soir était (aussi) à tomber par terre. Coucher de soleil, contre-jours, eau ultra plate, gé-nial. Mais pour de vrai cette fois.

Quatrième jour.

En fait, le paradis a de multiples facettes.

On s’est posés à la fin de la journée sur une butte avec un panorama à couper le souffle. Gros sentiment d’être les rois du monde alors qu’on bouffait notre plat de nouilles. Jey, même état d’esprit que sur la plage norvégienne avec les saucisses et la clarté de 2h du mat’ !

Cinquième jour

Arrivée à Wanaka la veille. Aujourd’hui, c’est VTT, puis lunch + bière sur le bord du lac, puis ré-VTT (ils savent tracer des pistes ces mecs), puis resto indien à s’en péter le bide. Rien d’autre à faire que dormir après une journée pareille…

Sixième jour.

DH.

Et bières, et pizzas avec Constance, une copine kiwi rencontrée à Auckland et qui bosse en ce moment à l’autre bout du pays.

On s’est envoyé 4h de descente VTT avec Persyl sur la colline qui part juste du centre ville (style Briançon). Un ré-gal. Loué deux gros Giant Glory, et ça à bien envoyé.

Septième jour.

Pluie la nuit. Heureusement, on est dans un van. Rien de plus à ajouter. Les vacances sont terminées. Ah, si. Rencontre impromptue de mon patron à l’aéroport qui vient aussi faire de la descente une journée ici à Queenstown. Une journée. A-R en avion. Pour. 1. Jour.

Quel monde.

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