La question
Ne se pose pas
Il y a trop de vent

[] (http://vaevictis.smugmug.com/Unclassified/keas/27272087_nQ8mHG#!i=2291711517&k=TdVKpXz)

Un petit focus sur un animal natif de Nouvelle-Zélande, longuement rencontré lors de mon dernier voyage dans l’île du Sud: le Kea. Il s’agit d’un perroquet des montagnes, aussi sogrenue que cette idée paraisse…

Le Kea, ce n’est pas un perroquet qui parle. Son truc à lui, c’est la curiosité. Une vieille cannette de Coca, un bout de sac brillant dans un coin, un morceau de tissus à la texture intéressante, une voiture au contenu inhabituel, des joints en caoutchouc ou des roues de secours, voici quelques examples de trucs qui attireront l’intérêt de cet oiseau espiègle.

La première fois que j’en ai rencontré un, c’était en Août dernier, quand on cherchait à faire du ski dans l’île du Sud avec Renaud. Alors qu’on désespérait de trouver un peu de neige blanche, on a été accueillis par ce farceur, camouflé dans la neige sale et la boue, avec son plumage mixant le vert et le marron. Tant qu’il n’ouvre pas ses ailes, c’est facile de le confondre avec à peu près n’importe quel arrière-plan végétal. Pas très voyant pour un perroquet. En revanche, si son plumage ne l’aide pas à se distinguer, ce bestiau n’a besoin de personne pour attirer l’attention.

On a du se battre avec un gang de six oiseaux qui se répartissaient le travail. Plusieurs d’entre eux se relayaient pour faire des tours pendant qu’un élément particulièrement habile et discret essayait de chopper le sachet de pain ou un paquet de chocolat…

J’ai aussi beaucoup apprecié le “Poc” récurrent à chaque fois qu’on se garait quelque part dans les montagnes. On n’avait même pas le temps d’arrêter la voiture qu’un piaf se posait sur le toit, pas forcément avec légèreté.

J’ai vite appris à accepter la compagnie du perroquet alpin.

PS: Quelques images supplémentaires quand j’aurai accès à une connexion un peu plus violente…

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